Mais est ce que la pluie, même quand elle est abondante, suffit-elle à garantir cette recharge et rendre nos ressources en eau illimitées ?
Lorsque l’on parle de ressources en eau, on pense principalement à l’eau douce utile pour l’irrigation, les besoins domestiques ou l’industrie, et trop souvent on imagine que cette ressource naturelle est illimitée ou plutôt « renouvelable » à foison… mais qu’en est il réellement? et est ce que ces usages sont les seuls indispensables à notre environnement?
Est ce que cette abondance ne serait elle pas que relative?
Est ce que les pluies, ces apports d’eau douce, sans cesse renouvelés par le cycle de l’eau sont réparties de manière homogène? est ce que les inégalités à la surface de la Terre ne peuvent elles pas contribuer à l’appauvrissement des nappes et ressources en raison des sur-exploitations?…avec des débits supérieurs à la vitesse nécessaire au renouvellement. Localement, c’est donc une ressource non-renouvelable qui est exploitée! Aussi les modifications climatiques peuvent elles avoir un impact non négligeable sur ces ressources? et sur la diminution ou raréfaction de celles ci dans des secteurs où aujourd’hui elles apparaissent infinies?
Comprendre que le renouvellement global n’est pas l’assurance d’une ressource inépuisable localement, évaluer pourquoi et comment cette ressource peut tarir en affectant notre quotidien sont donc des enjeux primordiaux….
Cette conférence illustrera les approches scientifiques mises en œuvre au Laboratoire de Chrono-environnement, dans un contexte où nos usages se multiplient et entrent parfois en conflit…
Un petit pot ( à base de jus de pommes du pressoir d’ ÉTUEFFONT) clôturera la conférence pour permettre de continuer à partager ces moments de réflexion.